- 16 juillet, 2020
- Recherche appliquée , NBIF News
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Les chercheurs du Nouveau-Brunswick relèvent le défi de la COVID-19
Dre Laura Richard
Directrice de la recherche
Le communiqué officiel des médias publics est disponible ici.
La COVID-19 représente une menace réelle et continuelle pour la communauté internationale : la manière dont nous arriverons à gérer cette pandémie ainsi que les autres qui surgiront très certainement à l’avenir, représente un énorme défi sans solution précise. Les chercheurs du Nouveau-Brunswick ont voulu relever ce défi et trouver des solutions pour répondre aux nombreux problèmes interreliés d’ordres sanitaires, économiques et sociaux engendrés par ce virus. Nous savions que la FINB était en mesure d’accélérer le processus pour que les chercheurs puissent se mettre à la tâche en fournissant : du soutien financier, des ressources et des contacts. Nous avons donc mobilisé une équipe dès le début du mois de mars pour commencer à explorer différentes avenues.
En deux petites semaines, avec la collaboration du personnel de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick (FRSNB), nous avons mis sur pied et lancé le Fonds de recherche sur la COVID-19. Ce fonds permet aux chercheurs d’explorer de nouveaux moyens de dépister et de traiter la COVID-19, d’en évaluer les effets sur les gens, les communauté et l’économie. Il s’agit d’un travail fondamental; toutes les innovations qui entourent les nouveaux traitements, les modèles et les problèmes sociétaux sont essentielles pour que notre province puisse émerger de cette crise.
La réponse de la communauté de chercheurs du Nouveau-Brunswick fut très encourageante. Plutôt que de se rétracter devant les énormes difficultés planétaires posées par ce nouveau coronavirus, elle s’est montrée totalement à la hauteur. Les demandes ont afflué de partout, et il est vite apparu que le montant original de l’enveloppe budgétaire consacrée à ce nouveau programme ne suffirait pas pour financer des projets de recherche pertinents et importants.
Nous avons demandé à l’Agence de promotion économique du Canada atlantique (APECA) de fournir du financement additionnel, et elle a répondu favorablement à notre demande. Grâce à l’APECA, nous avons été en mesure de financer davantage de projets de recherche qualifiés. En tout, 27 projets distincts émanants de diverses universités de la province, du CCNB et de santé Horizon ont été approuvés pour du financement, pour un montant total de 846,707 $. Pour la liste complète des projets financés, cliquez ici.
La variété des projets de recherche soumis et approuvés témoigne de l’importance de la recherche qui se déroule ici-même dans notre province, nos universités, nos collèges et nos institutions de recherche. Nous pouvons compter sur des chercheurs qui s’attaquent directement à la manière de diagnostiquer les infections à la COVID-19, de freiner sa propagation, d’explorer des pratiques de communication pour la santé publique, de mettre en place des réformes en éducation, d’augmenter la résilience de notre communauté, de mesurer les problèmes liés à la santé cardiovasculaire et à la consommation d’alcool, et d’étudier les impacts psychologiques qu’entraîne la COVID-19 sur les Néo-brunswickois. L’importance de cette recherche ne se fera pas sentir uniquement aujourd’hui, mais aussi plus tard lorsque d’autres problèmes de santé relatifs à la COVID se feront sentir dans nos communautés.
Rappelez-vous que la plupart de ces chercheurs ne sont pas épidémiologistes. Ils font face aux mêmes difficultés que d’autres Canadiens – fermeture de leurs bureaux et laboratoires, difficultés financières et inquiétudes pour la santé de leurs familles. Et malgré tout, ils ont accepté de supporter un fardeau additionnel en guise de soutien à la communauté pour vaincre la pandémie. Quelle source d’inspiration.
Pour une province de petite taille, nous faisons sentir notre influence bien au-delà de notre poids démographique lorsqu’il s’agit d’évaluer les conséquences sur la santé, la société, l’éducation et l’économie qu’entraîne cette pandémie historique. Je suis fière, en tant que Néo-brunswickoise et membre/partisane active de la communauté de recherche du Nouveau-Brunswick. La COVID-19 a changé le monde, peut-être pour toujours. Nous devons adopter une pensée novatrice et les chercheurs et chercheuses du Nouveau-Brunswick nous indiquent la marche à suivre. Avec l’éventail de projets de recherche novateurs en cours actuellement dans notre province, je suis confiante que le Nouveau-Brunswick saura émerger de cette pandémie avec une solide compréhension de la manière dont elle a affecté nos vies et avec un plan pour mieux faire encore à l’avenir.
Je suis également fière de notre équipe et de la FRSNB pour la vitesse à laquelle ce fonds a pu être créé et pour la bonne collaboration préalable. Nous avons tous reconnu l’urgence d’assurer un financement pour permettre aux chercheurs du Nouveau-Brunswick de trouver des solutions aux nombreux problèmes soulevés par la COVID-19. Je ne me souviens pas d’un autre fonds qui a pu auparavant être créé en si peu de temps.
Puis PROPRAVIT, un partenariat entre le Réseau de centres d’excellence (RCE) AGE-WELL, le réseau canadien sur le vieillissement et les technologies et la FRSNB, fut créé avec l’engagement de sensibiliser des acteurs essentiels partout au Canada au sujet de cette recherche et d’aider les chercheurs à influencer positivement le contexte de politique publique.
La COVID-19 a causé bien des maux de tête à bien du monde et chamboulé la vie de nombreuses familles éprouvées par la maladie ou la mort entraînée par ce virus, par ses conséquences sociales et économiques, et le confinement quasi total de nombreuses économies qui en ont découlé. Cela a été une épreuve pour nous tous.
Mais les chercheurs du Nouveau-Brunswick ont su relever le défi. Je crois que nous pouvons tous nous enorgueillir de cette réussite.
Au nom de toute l’équipe de la FINB, j’aimerais remercier l’ensemble de nos partenaires qui ont manifesté leur appui de différentes façons pour la concrétisation de ce fonds. Sans eux, cette aventure n’aurait pu être possible. Dre Laura Richard
Directrice de la recherche
*La liste complète des projets financés se trouve ici.