Des fonds de la FINB ramènent un chercheur doué au N-B

Des fonds de la FINB ramènent un chercheur doué au N-B

FREDERICTON (N.‑B.) — La Fondation de l’innovation du Nouveau-Brunswick (FINB) a annoncé aujourd’hui un investissement de 126 526 $ pour le matériel de laboratoire et le financement de recherche nécessaires pour rapatrier Adam Dyker, Ph.D., au Nouveau-Brunswick.

Ancien boursier postdoctoral à la University of California à Riverside, le Pr Dyker trace la voie dans la mise au point de la technologie des batteries écologiques, et il a déjà commencé sa recherche et son enseignement à l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB).

« Le programme de financement offert par la FINB a vraiment aidé dans la décision de revenir au Nouveau-Brunswick, » affirme le Pr Dyker. « La simple possibilité de faire une demande de financement auprès de la fondation m’a permis de repousser encore plus les limites de ma recherche, et cela se répercute sur la qualité des résultats que nous commençons à voir au laboratoire. »

De nos jours, même les batteries plus les écologiques contiennent un certain nombre de substances très toxiques, y compris du cadmium. Les travaux du Pr Dyker visent à remplacer les composés toxiques par des composés entièrement organiques. Il signale que la toxicité des batteries et leur incidence sur l’environnement sont plus liées à la méthode d’élimination qu’au mode d’utilisation.

« Toutes les substances chimiques que j’utilise sont composées d’éléments qui se trouvent à l’état naturel chez les humains et les animaux et dans les plantes, de sorte que jeter mes batteries n’aurait pratiquement aucune incidence sur l’environnement. » Le Pr Dyker précise que « la technologie que nous développons a le potentiel de produire des batteries plus légères qui stockent davantage d’énergie et se chargent plus rapidement que les modèles actuellement sur le marché ».

La contribution de la FINB au programme de recherche du Pr Dyker a aidé ce dernier à obtenir par effet de levier 665 000 $ supplémentaires en financement auprès d’autres organismes, y compris la Fondation canadienne pour l’innovation, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et UNB.

Calvin Milbury, président-directeur général de la fondation, explique : « C’est exactement le genre de résultats que, à la FINB, nous cherchons à obtenir en matière d’investissement dans la recherche appliquée ayant un potentiel de commercialization, à savoir ramener au Nouveau-Brunswick des chercheurs très doués et faire ce que nous pouvons pour leur procurer les ressources et le soutien dont ils ont besoin pour que leurs innovations parviennent à l’industrie .»

Le Pr Dyker signale que les composés organiques qu’il utilise pourraient aussi avoir des effets favorables sur la santé, car, autrement, les travailleurs d’usine et les mineurs sont exposés à des substances toxiques.

« Le simple fait que les substances que le Pr Dyker utilise sont déjà abondantes et n’ont pas besoin d’être extraites dans les profondeurs de la terre constitue, sur le plan des coûts, un avantage possible qui influera grandement sur le modèle d’entreprise que l’industrie mettra inévitablement au point », affirme Milbury.

 

Partager cet article :

Related Posts